Longueurs serpentines
Des couleurs de Dakmar jusqu’aux aux pentes grisées,
ravinées, délabrées ;
Des ruisseaux et gorges sculptées jusqu’aux chemins infinis…
La fierté du marcheur est punie ; car il faut que
chacun s’abandonne, acceptant de laisser les heures et distances user lentement
le corps et l’esprit.
Une partie de notre être l’on délaisse pour atteindre Lo
Manthang, patiemment, tranquillement... maintenant.
Lo Manthang, capitale des sables, capitales des
vents, capitale du voyage.
Vénérable.
Lo Manthang
Quelques maisons et monastères construits en pisé et pierres
ramassées ici ou là.
Mettez-y pêle-mêle des moines des paysans, des éleveurs, des
artistes peintres et encore un peu plus de chèvres, de bovins et de chiens.
Ajoutez-y un « roi », même déchu. Plantez-y un maximum de
bannières et drapeaux que les vents de poussières agiteront en tous sens.
Répondez aux sourires affichés à chaque porte des
maisons ; vous entrez dans la citadelle de Lo Manthang, villes des vents
et du soleil.
Ici bat le cœur du Mustang et de ses merveilles.