12.12.17

Lo Manthang


Longueurs serpentines

Lo Manthang au bout de la journée…
Des couleurs de Dakmar jusqu’aux aux pentes grisées, ravinées, délabrées ;
Des ruisseaux et gorges sculptées jusqu’aux chemins infinis…
La fierté du marcheur est punie ; car il faut que chacun s’abandonne, acceptant de laisser les heures et distances user lentement le corps et l’esprit.
Une partie de notre être l’on délaisse pour atteindre Lo Manthang, patiemment, tranquillement... maintenant.
Lo Manthang, capitale des sables, capitales des vents, capitale du voyage.
Vénérable.




Lo Manthang

Quelques rues construites au fond d’une vallée aride, seulement parcourue par une discrète rivière.
Quelques maisons et monastères construits en pisé et pierres ramassées ici ou là.
Mettez-y pêle-mêle des moines des paysans, des éleveurs, des artistes peintres et encore un peu plus de chèvres, de bovins et de chiens. Ajoutez-y un « roi », même déchu. Plantez-y un maximum de bannières et drapeaux que les vents de poussières agiteront en tous sens.
Répondez aux sourires affichés à chaque porte des maisons ; vous entrez dans la citadelle de Lo Manthang, villes des vents et du soleil.

Ici bat le cœur du Mustang et de ses merveilles.